『Les non-dupes errent』の"12 mars 1974"の資料として、2010年2月22日にアップ予定でしたが、こちらの手違いでリンク接続が出来ておりませんでしたので、改めて再掲いたします。
1974年某月某日、Catherine Millotがラカンにインタヴューをし、le désir de mort
est-il à situer du côté du désir de
dormir ou du désir de réveil ?といった質問をしましたところ、ラカンは長い沈黙のあと以下のように語ったとされます。テープ・レコーダーに録音されたのでしょうが、これを起こしたのがCatherine
MIllotかどうかは措くとして、これはまぎれもなくラカン作のものといえるでしょう。
---Le désir de dormir correspond à une action physiologique
inhibitrice. Le rêve est une inhibition active. Ce point
est celui où l'on peut concevoir que vienne se brancher
le symbolique. C'est sur le corps que se branche le langage, du
fait du paradoxe biologique que constitue une instance qui empêche
l'interruption du sommeil. Grâce au symbolique, le réveil
total c'est la mort --- pour le corps.Le sommeil profond rend
possible que dure le corps.
眠ろうとする欲望は生理学的には抑止的な活動に相当する。夢は能動的な抑止である。象徴界の連絡網が及ぶ点である。身体には言語が分枝しているからである。生物学的なパラドックスの事実をここに見ることができる。パラドックスとは睡眠の中断を妨げるある力が関与しているということである。完全な覚醒となれば、象徴界のお陰で、死、身体にとっての死が訪れる。深い眠りは身体が存続することを可能にする。
Au-delà du réveil
覚醒の彼岸
Ce que Freud imagine de la pulsion de mort, comporte que le réveil
du corps est sa destruction. Parce que dans le sens opposé
au principe de plaisir, cela, il le qualifie d'un au-delá:
cet au-delá, c'est une opposition.
フロイトは死の欲動というものを想い馳せながら、身体の覚醒はその破壊をもたらすものと看做した。なぜそうなるかというと、快感原則とは逆方向に向かうならば、フロイト彼岸ということばを使っているが、彼岸とは反対物を意味するからである。
La vie quant à elle, est bien au-delà de tout réveil.
La vie n'est pas conçu, le corps n'en attrape rien, il
la porte simplement. Quand Freud dit: la vie aspire à la
mort, c'est pour autant que la vie, en tant qu'elle est incarnée,
en temps qu'elle est dans le corps, aspirerait à une totale
et pleine conscience. On peut dire que c'est là que se
désigne que même dans le réveil absolu, il
y a encore une part de rêve qui est justement de rêve
de réveil.
生命とは、覚醒の更なる彼岸に位置する。生命についての想到など不可能である。身体は生命のことなどなにも判ってはいない。生命を担っているだけなのである。フロイトが「生命は死を希求する」と言うとき、その意味するところは、生命は身体において現実のものになり、身体のなかに住まい、全知を目指しているのではないか、ということである。こう言ってもよかろう。このフロイトのことばに示されていることとは、完全な覚醒においても、夢の一部、つまり白昼夢であるが、が続いているのだと。
On ne se réveille jamais: les désirs entretiennent
les rêves. La mort est un rêve, entre autres rêves
qui perpétuent la vie, celui de séjourner dans le
mythique. C'est du côté du réveil que se situe
la mort. La vie est quelque chose de tout à fait impossible
qui peut rêver de réveil absolu. Par exemple, dans
la religion nirvanesque, la vie rêve de s'échapper
à elle-même. Il n'en reste pas moins que la vie est
réelle, et que ce retour est mythique. Il est mythique,
et fait partie de ces rêves qui se branchent que du langage.
S'il n'y avait pas de langage, on ne se mettrait pas à
rêver d'être mort comme d'une possibilité.
Cette possibilité est d'autant plus contradictoire que
même dans ces aspirations non seulement mythiques mais mystiques,
on pense qu'on rejoint le réel absolu qui n'est modelé
que par un calcul.
ひとは覚醒することなどないのである。いろいろな欲望も夢を追い続けているからである。死もひとつの夢であるが特別な夢で、この夢を追いつつ生命は営まれているおり、この夢によりひとは神話の世界を生き続けているのである。覚醒の側に死があるのである。生命は到達不可能なものであり、これが完全なる覚醒を夢見るようにひとを誘うのである。たとえばニルヴァーナ神話の影響を受けた宗教においては、生命は自らを脱することを夢見るものとされる。ともあれ生命は現実であり、死という回帰は神話的なものである。神話的なものでもあり、言語の編み目にとらわれているというかぎりにおいて夢の一種なのである。もし言語というものがなかったら死を希求する、あるいは可能性として死を想うことはありえない。この可能性であるが、じつに矛盾に満ちている。死への憧憬は神話にも神秘現象としても現れてくるのであるが、それは絶対的現実界に合流することになる。絶対的現実界は計算上でしか想定できないものなのであるのだから。
On rêve de se confondre avec ce qu'on extrapole au nom du
fait qu'on habite le langage. Or, du fait qu'on habite le langage,
on se conforme à un formalisme --- de l'ordre du calcul,
justement --- et on s'imagine que du réel, il y a un savoir
absolu. En fin de compte, dans le nirvana, c'est à se noyer
dans ce savoir absolu, dont il n'y a pas trace, qu'on aspire.
On croit qu'on sera confondu avec ce savoir supposé soutenir
le monde, lequel monde n'est qu'un rêve de chaque corps.
ひとは言語に住まうという事実ことから勘違いしてしまう。実際は、言語に住まうという事実から形式主義、計算上の世界にあるというのが妥当なのであるが。ところがひとは現実界について、そこにはあり種の絶対知があるものと思い込んでしまうのである。結局のところ、ニルヴァーナにあるということは、絶対知に耽溺することであるが、それは知のかけらもないことなのだがこれを希求するのである。こうした体験においては、この知を世界を支えている知だと思い込んでしまうことにもなる。この世界たるや、各自の身体の憧憬に過ぎないのであるが。
Qu'il soit branché sur la mort, le langage seul, en fin
de compte, en porte le témoignage. Est-ce que c'est ça
qui est refoulé? C'est difficile de l'affirmer. Il est
pensable que tout le langage ne soit fait que pour ne pas penser
la mort qui, en effet, est la chose la moins pensable qui soit.
C'est bien pour cela qu'en la concevant comme un réveil,
je dis quelque chose qui est impliqué par mon petit nœud
SIR.
言語、ただ言語だけが死へと導かれるという事実、結局はこの事実こそが死の証なのである。それは抑圧されたものなのだろうか。俄には肯定することはできまい。あらゆる言語が死を回避するようにできているとも考えられるからである。実際死は考えの及ばないものの最たるものでもある。こうした理由からわたしは、死というものを、覚醒と同様に解しているのであるが、わたしのちいさなSIRの結び目に捕らえられたものとして説明するのである。
Je serais plutôt porté à penser que le sexe
et la mort sont solidaires, comme c'est prouvé par ce que
nous savons du fait que ce sont les corps qui se reproduisent
sexuellement qui sont sujets à la mort.
むしろこう考えたい。死と性は太い絆で結ばれていると。このことを証明できるのは、われわれが次の事実を知っているからである。然り、身体は性を通じて再生産されるのであるが、一方で死に背く術を持ち合せていないのだ。
Mais c'est plutôt par le refoulement du non-rapport sexuel
que le langage nie la mort. Le réveil total qui consisterait
à appréhender le sexe --- ce qui est exclu --- peut
prendre, entre autres formes, celle de la conséquence du
sexe, c'et-à-dire la mort.
こう言い換えよう。性的無-関係の抑圧によってこそ言語は死を否定するのだと。完全なる覚醒は性を知ることだとも言えよう。そして性は数ある姿のうち当の性の結果の姿を取りうる。つまり死という姿を。
Le non-sens du réel
現実界の無-意味
Freud fait une erreur en concevant que la vie peut aspirer à
retourner à l'inertie des particules, imaginées
comme matérielles. La vie dans le corps ne subsiste que
du principe du plaisir. Mais le principe du plaisir chez les être
qui parlent est soumis à l'inconscient, c'est-à-dire
au langage. En fin de compte, le langage reste ambigu: il supplée
à l'absence de rapport sexuel et de ce fait masque la mort,
encore qu'il soit capable de l'exprimer comme une espèce
de désir profond. Il n'en reste pas moins qu'on n'a pas
de preuves chez l'animal, dans les analogues du langage, d'une
conscience de la mort. Je ne pense pas qu'il y en ait plus chez
l'homme, du fait du langage; le fait que le langage parle de la
mort, ça ne prouve pas qu'il en ait aucune connaissance.
フロイトはある考えに固執しつつ誤りを犯している。つまり、生命は、物質的なものと看做された細胞のレヴェルにおいて、定常状態へと戻ろうとする傾向をもつといった考え方である。生命は、してみると、身体のなかにおいて、快感原則のみに頼って維持されていることになる。しかしながら、語る存在である人間においては、快感原則は無意識の支配下にあり、ということは言語の支配下にあることになる。結局のところ、言語そのものが曖昧なのである。一方で言語は性的関係が存在しないことを補うものであり、このことから死を隠蔽するものなのだが、逆に奥深い欲望として死を表現することができるものでもある。いずれにせよ、動物において、言語に類似したものがあり、死を意識できるものが備わっていることを証明できるものなど存在しない。わたしにとって思い至らないことは、人間には、言語が死を語ることができるという事実から、死を意識できるものが動物以上に備わっているとする主張である。言語によって人間が死に対するなにがしかの知を有しているという証明にはならない。
C'est la limite tr6egrave;s reculée à laquelle il
n'accède que par le réel du sexe. La mort, c'est
un réveil qui participe encore du rêve pour autant
que le rêve est lié au langage. Que certains désirs
soient de ceux qui réveillent, indique qu'ils sont à
mettre en rapport avec le sexe plus qu'avec la mort.
秘境に隠れている極点に到達するには性の現実を経由して行くしかない。死は覚醒の一種であり、この覚醒は夢の性質を帯びている。夢が言語に結びついているからである。あるタイプの欲望は覚醒に向かうことから、このような欲望は死によりも性に見合ったものであるべきである。
Les rêves, chez l'être qui parle, concernent cet
ab-sens, ce non sens du réel constitué par le non-rapport
sexuel, qui n'en stimule que plus le désir, justement,
de connaître ce non-rapport. Si le désir est de l'ordre
du manque sans qu'on puisse dire que ce soit sa cause, le langage
est ce au niveau de quoi se prodiguent les tentatives pour établir
ce rapport--- sa prodigalité même signe que ce rapport,
il n'y arrivera jamais. Le langage peut être conçu
comme ce qui prolifère au niveau de ce non rapport, sans
qu'on puisse dire que ce rapport existe hors du langage.
語る存在である人間において、夢は性的無-関係により成り立っている現実界の脱-意味、無意味に関わっている。性的無-関係はさらに欲望をかき立てる。この無-関係を知るにつけそうなるのである。欠如というものが欲望の原因であるとは言えないものの、欲望はこの欠如の次元に属するものである。そうだとすると、言語は、関係を成り立たせるための引き立て役が活躍できる素地を与えるものである。引き立て役の仕事とはこの関係がけっして実現されないことを証言し署名するものでもある。言語とは、この無関係の素地において増殖するものと考えてよいであろう。だからといって、この関係は言語外において存在すると言うこともできないのだが。(2010/02/22)